Rencontre du 20 juillet 2007

entre les représentants du Collectif de Défense et les directeurs de l'ARH et de la DDASS

Comme on pouvait s'en douter, il n'est rien sorti de concret de la rencontre avec les directeurs de l'ARH et de la DDASS qui n'ont rien promis !  

      Le directeur de l'ARH a beaucoup parlé, peu écouté et sorti des arguments ubuesques aux employés, du genre " ...faites des propositions ..." avant de conclure en donnant rendez-vous au "Collectif de Défense" à une prochaine réunion vers la seconde quinzaine de septembre. Comme c'est aimable ! Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'à ce moment là, la "bande des délocaliseurs" aura concrétisé définitivement un projet que tout le monde s'accorde à juger inutile, malsain, stupide et encore dans les limbes puisque les structures chargées d'accueillir les patients ne sont toujours pas sorties de terre !

Doit-on craindre qu'on ne fasse subir aux résidents de Peyrefitte le même triste sort qu'aux enfants polyhandicapés du centre hélio-marin de Banyuls, qu'on s'est dépêché de déplacer à Argelès sous prétexte de les mettre à l'abri de locaux insalubres et qui 3 ans après leur "sauvetage" croupissent en enfer ? ...Les détails ici

           Ce qui est clair c'est que les "décideurs" n'ont qu'un seul objectif en tête, la délocalisation des centres de la Côte Rocheuse ! Les personnes présentes à la rencontre du 20 juillet à Cerbère, ont pu constater qu'après avoir hypocritement  invité les employés à "faire des propositions", dès qu'il était question de proposer de rentabiliser le centre de Peyrefitte en accueillant des handicapés et des malades de la Catalogne-sud, les "conciliatoris" de l'ARH  et celui de la DDASS semblaient frappés de surdité ... et pour cause les accords se font bel et bien avec le sud, mais pas pour les centres de la Côte, déjà exit dans l'esprit des "décideurs", mais bien pour l'agglo-cannibale de JP ALDUY ! A moins que les hôpitaux de Montpellier et Nîmes ne soient les grands vainqueurs de cette délocalisation inique ... si celle-ci venait à voir le jour et çà, messieurs les fossoyeurs, ce n'est pas demain la veille !

Le maire de PERPIGNAN s'est impliqué dès le départ et à pieds joints dans le projet "Hôpital 2012", la délocalisation du centre "Bouffard-Vercelli", n'est qu'un des nombreux dommages co-latéraux de ce projet destructeur !

            Au final le message en filigranne des directeurs de l'ARH et de la DDASS était clair : ON NE CHANGE RIEN !

Les employés, les patients et la population l'ont reçu 5/5 c'est pourquoi ils iront jusqu'au bout !

Les fossoyeurs estampillés NF ne passeront pas !