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18 novembre 2013 Vent debout contre la pollution aux nanoparticules Jocelyne Ruiz ne lâche rien !
Durant la décennie 1980, alors que je me promenais dans la campagne, j'ai vu un camion citerne du SGAD déverser directement dans la terre, aux environs du lieu-dit "mas Ventou", les boues prélevées à la station d'épuration et vu la réaction des employés en s'apercevant que je les observais, il était évident que ce qu'ils faisaient étaient interdits. Alors, quand je lis, dans le courrier que Jocelyne Ruiz vient d'envoyer au Président de la commission d'enquête "déchets" du CG des Pyr.Or, Mr Balandraud, qu'aujourd'hui ces boues sont utilisées dans l'agriculture, il me vient comme un vertige ! On ne dira jamais assez l'importance primordiale des actions citoyennes pour protéger la santé publique ! Jocelyne Ruiz est de ces citoyens responsables et actifs, qui dénoncent les manquements aux lois et à l'éthique, trouvent des solutions et les proposent aux responsables politiques et administratifs, les incitant ainsi à ne plus protéger les pollueurs par un laxisme, voire une complicité, criminels. La lettre de Mme Ruiz adressée à Mr Balandraud n'est qu'un petit bout de son travail, un travail remarquable, étalée sur des années et qui demande beaucoup d'abnégation, de pugnacité et de courage. Jocelyne Ruiz est de ces citoyens qui rêvent d'une société plus humaine et un environnement plus sain sans attendre, comme le fait le plus grand nombre, que d'autres agissent à leur place. Il y a ceux qui vivent la tête enfouie dans le sable et ceux qui agissent, Jocelyne Ruiz est de ceux qui agissent et on peut l'en remercier ainsi que tous ceux qui, comme elle, agissent au lieu d'attendre passivement ! Ci-dessous la lettre de Mme Ruiz adressée à Mr Balandraud Responsable "déchets" du CG des Pyr.Or
« Notre richesse est en toute vie » Association n° W2A1000345 Jocelyne Ruiz Monsieur Pierre BALANDRAUD 12 rue Camille Pelletan Président commission
d'enquête 66650 Banyuls sur Mer Direction de l'eau, l'agriculture, et de l'environnement – mission déchets Tel : 06 33 18 78
33 Conseil
Général Pyrénées Orientales mail : jocelyneruiz1@gmail.com 24
quai Sadi-Carnot BP 906 66 906 Perpignan Cedex
Objet : enquête publique relative au projet plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux des P.O du 14/10/2013 au 15/11/2013
Banyuls sur Mer, le 15 novembre 2013 Monsieur le Président, Je vous invite à prendre connaissance de mes avis sur le projet de
prévention et de gestion des déchets non dangereux des P.O et de son rapport environnemental
: Je rappelle : Code de l'environnement – article L541-2 : obligation d'éliminer les
déchets dans des conditions propres à éviter de porter atteinte à la santé de
l'homme et à l'environnement. Aussi je ne peux que constater lors de l'analyse du projet : des choix de prévention et de gestion de nos déchets totalement éloignés de
cet article de loi. En effet, nos responsables politiques n'ont toujours pas réglementé
correctement les nanotechnologies afin de protéger notre santé et notre environnement. Elles n'existent pas aux yeux du législateur sauf depuis le 01 2013 -
obligation de déclaration annuelle des substances à l'état nanoparticulaires
fabriquées, importées et/ou distribuées. Les nanotechnologies ne sont toujours pas prises en compte dans la
réglementation des déchets ni même dans les outils de planification des
pouvoirs publics dont tout particulièrement ce projet dans notre département. A notre insu – des nanomatériaux et des nanoparticules - sont introduits en
nombre de plus en plus croissant dans les produits de grande consommation et comme
aucune règle ne nous permet de les identifier ils se retrouvent donc dans nos
déchets ménagers et assimilés, et aussi les déchets urbains dont les boues et
les résidus de traitement des eaux usées, et dans les déchets de l'incinération
mâchefers et autres. Problèmes : – Réactions encore méconnues de certaines nanoparticules en centre
d'incinération. Certaines particules sont inorganiques et la
combustion n'est pas totale puisque les températures du four sont inférieures à celle de la
combustion pour les molécules (1). – Les procédés industriels de traitement des eaux, des eaux usées et des
effluents ne se préoccupent pas encore de l'élimination des nanoparticules et les capacités de traitement des installations existantes ne permettent pas d'éviter la contamination des boues par les nanoparticules et
leur rejet dans
le milieu naturel (2). – Manque vertigineux de connaissances
essentielles quand au devenir des nanomatériaux et
des nanoparticules en fin de vie (3). – Les comportements des mâchefers sur le long terme est encore peu étudié,
les données inexistantes, les connaissances sur les mécanismes qui régissent leur comportement à la lixiviation peu développées. Face aux incertitudes et les prises de risques le principe de précaution –
principe d'action raisonnée et responsable – doit être pris et exigé par tous
les citoyens. J'alerte toutes les agricultrices et agriculteurs afin que nous puissions ensemble arrêter ces massacres et contaminations généralisés de l'ensemble de notre chaîne alimentaire : nos sols, nos eaux, notre air, la faune, la flore et notre climat : - La maîtrise des rejets toxiques, écotoxiques, contaminants dans
les réseaux n'est-elle pas la 1ère condition pour un retour au sol de qualité
des matières organiques ? - Pouvez-vous encore accepter une fertilisation organique des sols
agricoles par des boues de station d'épuration et résidus de l'assainissement
non collectif chargées de micro-polluants, de métaux lourds, de résidus
chimiques et pharmaceutiques etc... et maintenant des nanoparticules ? Remplacer la fertilisation minérale par une fertilisation organique remplis
de résidus dangereux... Est-ce vraiment un choix éclairé ? Et où est votre respectabilité ? - Comment pouvoir assurer les garanties de qualités sanitaires de notre
alimentation, l'équilibre de nos écosystèmes, et un avenir encore viable et
possible pour nos enfants et petits-enfants dans de telles conditions ? Le sort des générations présentes et futures est gravement hypothéqué... - Pour prévenir tout risques de dommages pour l'environnement et la santé,
depuis 2003, la Suisse a fait le choix d'interdire l'épandage des boues des
stations d'épuration. Les boues et résidus d'assainissement sont incinérés. - Concernant le contrôle de l'application des réglementations, la chambre
d'Agriculture nationale dénonce que « les services de contrôle de l’État ne bénéficient pas de moyens humains et financiers et
donc les risques de dérives sont grands » - extrait note -
composts d'origine urbains – le recyclage en agriculture 01 2012. - Et une course aux hectares d'épandages entraînera une nouvelle inflation
du prix des terres !!!! 1ORDIMIP
Adeline Gardien déchets des nanotechnologies : de l'information à la gestion 07
2010 2ORDIMIP
: « le savoir un préalable à la gestion » 3INERIS
– projet nanofluegaz à compter du 20/09/2011 pour 33 mois Mes observations les plus importantes : D'un point vu général, il s'agit d'un projet tourné exclusivement sur une
prévention quantitative donnant le sentiment de ne prendre en compte que
l'intérêt de certains tiers, et donc bien éloigné de l'intérêt général. – Aucune prise en compte des bassins de vie. – Le chiffre de 0.4 kg/ht de la collecte des déchets dangereux diffus nous
prouve bien où peuvent être déversés les résidus liquides dangereux sinon dans
les réseaux d'eau... – Utilisation des mâchefers en techniques routières sauf sur la nappe plioquaternaire....
Une exception qui pourrait confirmer la règle mais non nous sommes au pays du droit à géométrie variable... – la réglementation actuelle des mâchefers, auquel se réfèrent le Préfet et
ses services, élude totalement la question du coût
environnemental et sanitaire.
Encore des surcoûts qui seront socialisés... bonjour la dette ! – Les seuls objectifs de recyclage de la fraction fermentescible des
ordures ménagères se fait par le développement du compostage domestique, alors
qu'elle est une matière première 100 % locale pour une production d'énergie
renouvelable 100 % locale. Le Languedoc-Roussillon, produit seulement 10 % de
ce qu'elle consomme, le reste 90 % est … importé ! – Les collectivités vendent le compost à un tarif inférieur à son coût de revient (!) et bien souvent l'écoule gratuitement alors que les professionnels payent un coût élevé pour la valorisation de leurs déchets verts qui en plus finissent mélangés avec les boues. N'est-il pas interdit de vendre à perte ? A Banyuls sur Mer, où je vis, actuellement, je dénonce entre autre : Les containers en PAP – poubelle jaune- sont collectés par la benne à
ordures des poubelles grises. Les citoyens sont vraiment pris pour des
imbéciles, ils ne sont pas respectés - un service public de médiocre qualité,
de plus en plus cher et éloigné de l'intérêt général. L'été tout déborde, les encombrants envahissent les rues à toute heure et
Banyuls fleure bon la Rose. Une belle image de marque pour une station
touristique. Une déchetterie où les déchets dangereux sont stockés au sol dans des
contenants loin des règles de sécurité et donc des conditions de travail
difficiles. Un maire qui se donne le droit de : – insulter ses administrés, et même faire un bras d'honneur en fin de séance
de conseil municipal – déverser le curage de la rivière Ballaury dans la mer qui a eu pour
conséquence pendant au moins 15 jours une eau non conforme aux bains de mer.
Aucune visibilité n'a été assurée de l'avis aux habitants des risques de
baignade. – déverser et stocker les déchets suite aux inondations du plat du village
sur le terre-plein de la gare SNCF – n'assure pas sa responsabilité parmi tant d'autre de police de réseaux –
des eaux saumâtres se déversent directement dans l'environnement – au port un stockage des déchets dangereux de la navigation dans des
conditions de république bananière – le site de la communauté de communes dont dépend Banyuls– Côte Vermeille –
les Albères – ne communique aucun renseignement au sujet de la gestion des services publics, et n'a même pas changé sa nouvelle adresse et
téléphone depuis son déménagement... signes de grande transparence et de
respect de ses administrés. Notre société de sur consommation, de gaspillages et gâchis
en tout genre est face à des crises majeures sociétales, sanitaires et
environnementales ; Elle ne pourra sortir de ce processus infernal de fuite en
avant que par une prise de responsabilité commune et partagée– acteurs
du secteur agricole – entreprises – collectivités – usagers des services publics – Cette responsabilité commune est une opportunité pour retrouver le bon sens
(4) à notre développement et pour être en mesure de pouvoir encore assurer un avenir
viable possible à nos enfants et petits-enfants (5). Je demande de pouvoir soumettre aux acteurs du secteur agricole, aux
entreprises - tout secteur- acteurs concernés par mon projet économique
collectif d'intérêt général pour nous permettre de : – nous prémunir des risques de dommages graves et irréversibles à notre
santé et à notre environnement face à l'absence de certitudes – mette en œuvre l'économie circulaire dans l'intérêt de tous les tiers,
devenue urgente et indispensable pour un véritable
développement durable. Merci de votre attention, recevez, Monsieur, mes salutations distinguées. Madame la Présidente Jocelyne Ruiz
Référence : INERIS extrait cahier d'acteur du débat public
national 11/12/2009 …. Certains des risques des nanomatériaux pour la
santé et l’environnement sont d’un type nouveau, et posent la question de la
faisabilité de l’évaluation des impacts physiques et socio-économiques qui leur sont associés. On peut citer par exemple l’impact du nano-argent sur
le fonctionnement de l’épuration des eaux usées et la microbiologie des sols,
avec des conséquences induites sur la production d’eau potable à partir d’eaux
de surface, ou pour l’agriculture et l’alimentation (en raison de l’épandage
agricole de boues qui pourraient contenir des nanomatériaux). En dehors de l’impact socio-économique de type
santé-environnement, d’autres impacts macro-économiques spécifiques sont évoqués
pour les nanotechnologies.. AFSSAT Comité de prévention et de précaution – Quels
dangers quels risques ? 2006 _______________________ 4 Bon sens paysan, la bonne direction, …. 5 Principe 1 déclaration de Stockholm 1972 : L'homme a un droit fondamental à la liberté,
à l'égalité et à des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement
dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir
solennel de protéger et d'améliorer l'environnement pour les générations
présentes et futures AFSSAT Nanotechnologies et alimentation
CESE contribution débat public 2009 INERIS projet de recherche nanofluegas 20/09/2011
durée 33 mois ORDIMIP - les nanoparticules dans les déchets un chantier à
ouvrir : le savoir un préalable à la gestion - Cahier d'acteur
débat public 12 2009 - déchets des nanotechnologies de l'information à la
gestion - Adeline Gardien 07 2010
FNE – communiqué de Presse 02 2012 – « réponse de l’État
deux ans après... » – avis d'agence sanitaire et d'organismes 2008 à 2011 – extrait des bulletins de veille AFSSET/ANSES 2008 à
2011 SEPANO – Aquitaine - cahier d'acteur débat public –
Non aux nano sans application préalable du principe de précaution 12 2009 Courrier transmis à : La presse locale et
nationale dont Marianne qui veut mettre en débat public le gâchis institutionnalisé suite
à la révélation par le film Super Trash de Martin Esposito– la gestion de la
décharge de Villeneuveloubet près d'Antibes dont les problèmes ont été déplacé
sur la plus grande décharge d'Europe au Nord de Marseille !!!!.... Tous les syndicats de l'agriculture Syndicat – Solidaire – CNIID suite à une pétition à François Hollande sur
Change.org où nous pouvons nous rendre compte du nombre important des
mécontents des services publics locaux Fondation Danièle Mitterrand et mon réseau
social
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