mercredi 20 novembre 2013

    Banyuls-sur-Mer

    Municipales 2014, silence assourdissant

    Le moins qu’on puisse dire c’est qu’à 4 mois des municipales, le silence qui entoure la liste des futurs candidats de l’opposition municipale commence à devenir aussi gênant qu’une fanfare sous nos fenêtres.

    Que savons-nous exactement ?

    Pour l’instant nous savons que deux candidats de droite se présentent, ce sont les seuls « candidats officiels » :

    - Jean Rède (UMP) le maire sortant, dont l’état de santé est aussi délabré que le port et la politique toujours aussi désastreuse pour les finances et l'environnement paysager de Banyuls, les passages successifs de Rède à la mairie ne laisseront rien derrière lui, sinon le souvenir d'un homme cupide, malfaisant et malhonnête.

    - Jean-Michel Solé, ancien fidèle du précédent et formé à son école, estampillé droite « républicaine » à défaut d'avoir l'investiture de l'UMP, éternel perdant mais aussi têtu qu’un buro* catalan espère toujours que cette fois sera la bonne.

    Dans l’opposition municipale rien n’est encore officiel.

    - Roger Rull maire de 2001 à 2008, battu à cause de la triangulaire qui a divisé son électorat, n’a pas encore annoncé sa candidature, mais il y a gros à parier qu’à moins d’un big-bang de dernière minute il sera candidat.

    - Patrick Médina s’est déjà porté candidat comme grand « rassembleur de l’opposition » , une candidature qui évidemment en a fait rigoler plus d’un. C’est un ambitieux capable du pire par intérêt personnel et son inconstance, son inconsistance, son ego surdimensionné sont incompatibles avec les qualités qui font un bon maire. Le pire pour lui est qu’il se prend pour un meneur alors que ce n’est qu’un agité manipulable à souhait.

    À partir de là on rentre carrément dans l’irrationnel des « on dit que … » et à Banyuls les « on dit que … » sont plus aléatoires ici qu'ailleurs mais, en attendant du solide, voici la soupe en entrée :

    - On dit que… la tendre moitié de JR, la blonde "Sue-Helen", se présenterait en bonne place sur la liste de son vieux mari, de 15 ans son aîné et qu’une fois élu - le couple ne doute vraiment de rien ! - Rède se désisterait en faveur de son épouse. C’est beau comme un camion et plus terrifiant qu’un tsunami ! On dit même qu’Hélène aurait reçu l’investiture de l’UMP et que juste après la bonne nouvelle elle sautait comme un cabri tant elle était heureuse ce qui, si c’est vrai, donne une idée du niveau intellectuel de la dame.

    - On dit que … Une liste menée par une femme et à majorité féminine serait en train de se concrétiser dans le plus grand secret.

    - On dit que … André Mariotti, qui a essuyé une cuisante défaite aux municipales 2008 sous l’étiquette PS, serait susceptible de se présenter sur la liste de Roger Rull. Surréaliste quand on sait le peu d’atomes crochus qu’il y a entre ces deux là, mais en politique on a vu des mariages encore plus ahurissants.

    - On dit que … le Front de Gauche présenterait lui aussi son candidat, ce qui diviserait d’autant l’opposition et donnerait une chance supplémentaire aux deux candidats de droite.

    - On dit que … Pierre Becque, ancien maire de 1995 à 2001, après quelques hésitations, aurait décidé de se représenter et que sa liste serait déjà bouclée.

    - On dit que … le PS départemental pédalerait dans la choucroute et n’en finirait pas de palabrer avec les éventuels candidats de sensibilité de gauche. Si la rumeur est exacte et vu l’état actuel du PS en France, les responsables locaux peuvent difficilement taper sur la table, mais à force de rajouter des ingrédients à la sauce, le plat risque de paraître indigeste aux électeurs.

    Conclusion ou ... voeu pieux

    À Banyuls les prochaines municipales semblent mal parties avec, du moins en l'état actuel, trois risques majeurs : d’un côté JR et sa moitié qui s’accrochent à la mairie comme une tique sur l’oreille d’un chien, de l’autre Patrick Médina qui considère, bienheureux les faibles d’esprit, que la mairie lui revient de droit (!) et un troisième facteur non négligeable qui peut tout changer, pas forcément en bien, c'est le taux d'abstention que d'aucuns prévoient très élevé.

    Reste à espérer que l’ensemble de l’opposition municipale, frappée par la Grâce, trouvera un candidat unique et avec lui une liste de conseillers assez crédibles pour reconquérir la confiance de la majeure partie des électeurs banyulencs.

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