Mardi 29 avril 2014

QUE LA VÉRITÉ SE SACHE ET SE PROPAGE

Dénonciations du Préfet de la Seine. Avril 1964. Censier

 

Michel Langinieux, lanceur d'alerte en particulier sur l'amiante et le dossier de la Sorbonne à Paris peut enfin, après des décennies de luttes acharnées et épuisantes, savourer une victoire qui a un arrière-goût amer malgré tout. Quel gâchis quand on sait que le problème aurait pu se régler il y a 50 ans ! 50 ans d'empoisonnements irréversibles sur des centaines de milliers d'étudiants et de professionnels évoluant au sein de la Sorbonne et alentours. Cette victoire historique est celle de Michel Langinieux et de tous ceux qui comme lui n'ont accepté aucun compromis, aucun arrangement et n'ont cessés d'alerter l'opinion et de dénoncer, haut et fort, ce que les gouvernements successifs voulaient dissimuler pour que le crime profite à tous les Judas qui ont vendu leur âme et leur honneur pour du pognon !

 

Cela fait 50 ans maintenant que le Préfet de la Seine dénonçait la construction du Centre Censier sans permis de construire, sans son autorisation, dans une totale illégalité, à son grand dam. (Voir le Web, lettres, dates, chiffres et faits).

6 km et demi et 700 tonnes de poutres de fer furent floquées d'amiante sous le nez des travailleurs et des étudiants dans leur baraquement.

Carrément.

Or l'amiante tue. L'amiante est un matériau cancérigène : cela se savait 15 ans avant la construction du Centre Censier.

La "gravité de la situation" maintenue par le silence des autorités ; des divers présidents ; des chefs de services ACMO [agents chargés de l'hygiène et de la sécurité] ; d'un personnel poussif autant qu'asservi ; de la pleutrerie érudite et de l'incurie administrative ; sut maintenir dans l'ignorance de la réalité des centaines de milliers d'étudiants venant du monde entier étudier dans les lieux. Et les riverains du quartier.

Ces étudiants et leurs parents ont, dès lors, droit de demander des comptes à l'Etat français pour sa "responsabilité en carences fautives".

Ainsi l'a condamné le 3 mars 2004 le Conseil d'Etat (lire les faits en cliquant sur Google). Fut également placardée par cette décision, la Ministre de l'emploi et des solidarités, Mme Martine Aubry, actuellement mise en examen par l'instruction du Premier Juge Bertella-Geffroy dont le sérieux dépasse les jeux du monde.

Que la vérité se sache et se propage.

En effet, les exposés à ces risques irréversibles touchant à tous les organes, peuvent être contaminés sur une durée de latence de 40 années. Prix déraisonnable et exagéré pour avoir fait des études dans des lieux infestés

tels qu'ils se cultivent naturellement ICI.

La "normalité" imposée de nos jours par l'exécutif dans un contexte de tube digestif, sexe et sous ; de mort en Fac et dans les écoles, maternelles et crêches ; d'absence de police et de justice ; du mutisme des maires (Paris ou Vème arrondissement), a dépassé toutes les bornes. La mort se saupoudre généreusement, en toute liberté et fraternité, et en un déni qui fait rêver. Personne, jamais ne parle des étudiants, comme s'ils n'existaient pas.

Du déni total dans un pays de pointe. À la pointe de son hypocrisie.

Les fibrilles meurtrières (tant que le lieu Censier ne sera pas fermé), autant que celles de la capitale, tant qu'ils y aura des véhicules en ville, vont naturellement se propager avec des dégâts qui s'ensuivent, quoi qu'en disent Mmes Hidalgo et Lemardeley (ex-présidente de Censier pendant 6 ans, qui refusa l'obtention du DTA, Dossier technique amiante pour mieux cacher et faire durer les faits dans leurs inhumanités).

Ces deux responsables de Paris sauront nous abreuver de souhaits pieux et d'encre sur le papier. C'est coutume, pendant que la mort rode.

Que la planète entière puisse connaître ce qu'est l'Education nationale à la française et les façons dont elle se pratique "normalement ICI", non seulement pour verrouiller les conditionnements admis et appliqués avec brutalité, mais aussi se débarasser des organismes, des vies, des intelligences, de la population montante.

Je ne saurais jamais assez remercier Monsieur le Préfet de la Seine pour son intégrité qui ne sut trouver aucune place dans les occupations de 93 (quatre vingt treize) magistrats désignés sur cette affaire de crime sociétal et malversations à grande échelle dénoncée depuis juillet 1996, soit 18 ans.

Michel Langinieux.

Comité antiamiante Censier la Sorbonne

 

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