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A l'Humaniste, au poète, à l'écrivain, au philosophe, à l'artiste aux multiples talents, à l'ami Francis COSTE dit "TITI"
L’amic Titi de dolce memória, dont je publiais
deux textes magnifiques le 8 octobre 2010, est parti en 2011 rejoindre le
paradis des poètes. Son départ laisse un vide rouge sang dans le cœur de tous
ceux, nombreux, qui l’aimaient et restent désemparés par son absence. Sois heureux
mon cher Titi, dans ce Banyuls éternel, à l’abri des gougnafiers destructeurs
de beauté et où t’attendaient, à bras ouverts, tous ces banyulencs d’antan dont
tu as si souvent, avec amour, préservé la mémoire. Fins aviat
amic meu ! *** 8 octobre 2010 Quand le
talent se conjugue au mode « banyulenc » Il y a à
Banyuls-sur-Mer, mon village, un homme extraordinaire, atypique et sympathique
connu de tous, une de ces personnalités de jadis, au verbe haut, à l’opinion
tranchée, curieux de tout et ayant une opinion rédhibitoire sur tout et
tous. Mais cet homme est aussi et surtout un artiste qui,
toute sa vie, s’est obstiné à peindre alors que son talent véritable est l’écriture. Cet homme s’appelle Francis COSTE, mais on l’appelle affectueusement Titi Je vous laisse découvrir la passion
d’un poète, dont les fulgurances bouleversantes des mots sont issues de son âme limpide. Dimanche 13 octobre 2013 - Voir ICI le mot par lequel
l’ami Titi m’autorisait à publier ses deux textes sur mon blog, car je ne
dispose jamais des textes d’autrui, qui plus est d’un ami, sans lui demander
son accord. Evidemment, Titi a accepté et me l’a écris en quelques mots jetés,
dans ce désordre qui n’appartenait qu’à lui, sur la publicité qui m’avait fait
découvrir ses deux textes magnifiques. Ce document, couvert de son écriture ferme, difficile à décrypter, la gentillesse de ce qu’il me dit, font que ma gorge se serre chaque fois que je le relis. Je conserve précieusement ce témoignage d’une amitié qui n’avait pas besoin de contacts fréquents pour être durable et sincère. Les banyulencs de « soca arrels »
sont gens peu ordinaires, qui contrairement à d’autres peuvent rester longtemps
loin des yeux sans jamais s’éloigner du cœur. Lorsqu’il nous a quittés, Titi et
moi ne nous étions pas vus depuis des années, mais l’affection fraternelle et
profonde qui nous unissait depuis toujours était là et bien là, de part et
d’autre. Dans son billet, que j'ai traduit en "clair" lire... Titi avait prévu de venir chez moi, puisque
je ne quitte plus ma maison, pour
m’offrir l’ouvrage qu’il préparait sur Banyuls. Mais il précisait
« Tu sors très peu, moi aussi ».
Ces quelques mots disent beaucoup de choses. Titi n’a pas eu le temps de venir me
voir, mais ce n’est que partie remise. Fins aviat amic ! Ceux qui voudraient découvrir ou
revoir cet homme exceptionnel peuvent le faire ICI
Sur cette vidéo que j’aime particulièrement Titi dénonce ceux qui ont défigurés à jamais notre beau Banyuls par cupidité et stupide vanité, le futur les jugera.
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