Dimanche 29 juin 2014

G.I.C.B

DEBOUT LES CRABES !

LA MER MONTE !

Alors que la barque coule voilà que les vignerons du GICB ont éjecté du Conseil d’administration les seuls d’entre eux qui ont encore les pieds sur terre, ceux qui dès le départ étaient farouchement opposés à la construction d’une nouvelle cave au mas Ventous et à l’endettement pharaonique qui s’ensuivrait, je veux parler des 25% de vignerons réunis en association Tots Lligats (« tous unis » en français) pour tenter de stopper la machine infernale, hélas en vain aujourd'hui, la réalité du GICB, ce sont 14,4 millions d'€ d'emprunt pour un chiffre d'affaires de 23 millions (65% d'endettement).

Une rumeur invérifiable mais persistante dit que des procurations se seraient multipliées encore mieux que les petits pains de l'Evangile ... est-ce possible ? Ceci expliquerait que les "gêneurs" de l'association TOTS LLIGATS aient été purement et simplement écartés du CA

Aujourd’hui les membres de Tots Lligats ne sont donc plus représentés au conseil d’administration du GICB mais malheureusement pour eux ils couleront avec le navire après avoir fait tout leur possible pour empêcher lenaufrage et, cerise sur le gâteau, un des commissaires aux comptes qui a osé annoncer la réalité du résultat 2013 de l'entreprise à moins 1.400.000€ au lieu de moins 860.000€ comme l'annonce la direction a été … mis à la porte !!!!

Quand on lit l'article de l'Indépendant et qu'on découvre que la somme de l'endettement total de 17 millions d'€ est contestée vigoureusement  par le directeur du GICB qui affirme qu'elle ne serait que (sic!) de 14 millions je renvoie ce monsieur à mon article de 2009 où il était déjà question d'un endettement, au départ du projet de construction de cave au mas Ventous avec un emprunt de 5 millions, ce qui ramenait l'endettement total en 2009 à 14 millions, alors : qu'en est-il est-il des intérêts sur l'emprunt qui court depuis 5 ans ? Quand aux arguments de Mr Brunetti, aussi vaseux qu'effrayant pour l'avenir des vignerons et leur famille, on se demande si ce personnage croit vraiment en ce qu'il raconte et on ne peut que comprendre les grandes inquiétudes manifestées, au nom de l'association TOTS LLIGATS, par Francis Mallach qui a posé la question qui tue : "En cas d'échec comment ça va se passer ?" Ce à quoi le mandataire judiciaire Maitre Valliot a répondu avec une aplomb remarquable qu'à sa connaissance il n'y a "jamais eu d'échec concernant un plan de sauvegarde" .... pas d'échec je veux bien, mais pour qui ????  Quant à "l'alliance avec une autre structure sur le moyen terme" franchement on aurait aimé en savoir plus parce que ce genre d'argument ne veut rien dire quand il n'est pas suivi d'une explication claire !

Bref, cette réunion s'est déroulée de façon incroyablement malhonnête et on se demande comment JP Pelras le signataire de l'article de l'Indépendant a pu cautionner de sa signatuer une telle imposture !

Le maire actuel qui était le président du GICB au moment où s'est mis en place le naufrage, était présent sans qu'il n'ait été interpellé semble-t-il ... Etait présent évidemment l'actuel président Georges Roques, dont on peut se demander quelles pensées défilent derrière son crâne dégarni ? Continue t-il à croire sincèrement que tout çà peut s’arranger ? Est-il complice d’une magistrale magouille ? Le connaissant j’ai plutôt tendance à croire qu’il n’est qu’une marionnette entre les mains de ceux qui organisent le désastre qui va le ruiner et avec lui les 700 vignerons du GICB. Tout le monde n’a pas l’étoffe d’un « chef d’entreprise » et il en faudrait un de sacrément doué pour sauver le groupement dans l’état où il se trouve aujourd’hui.

Qui héritera du précieux terroir de Banyuls quand la faillite du GICB sera consommée ?

Ne manquez pas le reportage de France3 tourné la veille de la fameuse AG voir ICI 

Voilà ce que dit l'Indépendant sous la plume de JP Pelras

cet article peut se résumer par la fable de "Perrette et le Pot au lait" ou la maxime "Il n'y a que la foi qui sauve !"

 

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