mercredi 4 mars 2015

DAVID MARAIS

le candidat du véritable changement

Il faut rompre la ronde infernale des chaises musicales, avoir le courage de ne plus succomber aux prophètes de malheur qui nous font croire que voter pour eux c'est voter pour nous alors que ça fait 25 ans qu'ils nous prouvent le contraire ! Nous ne succomberons pas non plus aux sirènes du FN dont on sait que leur idéologie est celle de la haine et de la division.

Reste le seul candidat qui peut dire sans mentir qu'il est proche de nous car il est avec nous, de par son handicap, de par ses revenus qui le mettent en dessous du seuil de pauvreté, de par les épreuves que la vie ne lui a pas épargnées. DAVID MARAIS sait ce que c'est d'avoir peur de l'avenir, de se sentir abandonné, oublié et peut donc comprendre ce que c'est que d'être rejeté parce qu'on est chômeur, jeune sans qualification, vieux sans revenu, malade sans assurance complémentaire, employé qui vit avec la crainte de perdre son emploi, oui, DAVID MARAIS sait tout cela parce qu'ils sait ce que c'est de souffrir et que sa souffrance lui permet de comprendre celle des autres. Le mot pout désigner ce sentiment est l'empathie, un mot que les Aylagas, Moly et affidés ne connaissent pas et n'apprendront jamais, trop occupés qu'ils sont à prendre soin de leurs propres intérêts et nous tromper, encore une fois, avec pour seul objectif ne pas perdre leurs précieux privilèges et leur poste de "notables".

Par contre, pour celui qui sait ce que c'est de souffrir, l'autre devient un double, un frère, un autre moi et il est prêt à se battre pour lui comme il le fait pour lui-même !

De nos jours, la "fraternité", ce mot magnifique écrit sur tous les frontons de nos mairies, est trahi, piétiné au pieds chaque jour par ceux-là même qui devraient l'honorer, le défendre, le mettre en pratique dans chacun de leurs actes ! Ces gens là ne méritent plus notre confiance et doivent être renvoyés dans le néant de l'anonymat, on les a assez vu, on les a trop vu et on les connaît trop bien !

Le 22 mars, ayons le courage du changement et votons pour DAVID MARAIS, une homme handicapé que les épreuves n'ont pas pu briser et qui est prêt à nous transmettre la force et la détermination dont l'a enrichi chacune de ses douleurs.

Voici ce que nous a dit DAVID MARAIS 

candidat de la liste

"Un engagement pour la Côte Vermeille"

lors de sa première réunion à St André

- « Content d’inaugurer avec vous notre campagne électorale ciitoyenne à Saint-André pour les élections départementales.

Par avance je vous demande de nous excuser, pour notre manque d’habitude à ce genre d’exercice, mais c’est aussi pour cela que nous sommes là, pour un renouvellement citoyen, différents des carriéristes de la politique, mais tout aussi capable.

Je vais vous présenter très vite notre équipe, ils se présenteront eux même après :

Audrey Quintane, Marie-Edmonde Mazzola et Joël Caïrat, et notre madataire financier et homme à tout faire, Sébastien Thuriaux.

Je voulais aussi ajouter en préambule, que nous avions constitué un comité de campagne, certains membres sont présents ce soir avec nous, il reste bien entendu ouvert.

Pourquoi j’ai fait le choix de la candidature à cette élection :

Sous le seuil de pauvreté, malade chronique et handicapé, comme beaucoup d’entre vous, je ne me sens plus représenté par les élus actuels, ou par leurs prétendants issus de la vieille école politique française.

Pris en charge au Centre Bouffard-Vercelli de Cerbère depuis 10 ans, et y passant un mois sur huit, je ne pouvais rester insensible au devenir du Centre y passant un mois sur huit. En septembre 2014, je suis devenu président de l’Association Contre la Délocalisation du CBV de Cerbère.

Au fait des choses, j’ai pu me rendre compte à quel point élus, administrations d’Etat, et même les ministères concernées, sont loin des réalités que nous vivons, prêts à prendre des décisions, attaquant aussi bien notre système de soin et de sécurité sociale sur le compte de l’austérité, pour toujours plus de libéralisme et d’intérêts privés, où bientôt les plus pauvres, ne pourront plus accéder aux soins, mêmes vitaux.

Je suis responsable de la commission nationale handicap d’Europe Ecologie – Les Verts, mais j’ai tenu à ce que cette liste soit citoyenne.

Mon implication dans ce parti concerne la condition des personnes en situation de handicap, et aussi souvent de la précarité, mais je n’ai aucune d’ambition politique dans ce mouvement, outre cet engagement.

C’est en tant que président de l’ACDCBVC que j’ai la conviction que cet engagement politique dans l’élection départementale peut être utile aux habitants du canton de la Côte Vermeille et du département.

Pour notre liste, il s’agit d’engendrer une dynamique qui puisse être portée par et pour les acteurs du canton et ses habitants, et pas de promettre.

Mon engagement est et sera surtout social, mais pas seulement, car nous le savons, tout est lié.

Ainsi la défense d’une offre de soin spécifique et de qualité en milieu marin à Cerbère, n’a pas à être délocalisée. La perte d’emploi au Centre, induirait aussi la perte d’emplois indirects, induirait surement la précarisation de certains commerces et artisans, et qui sait d’autre ?

Mon ambition est de pouvoir soutenir toutes les initiatives citoyennes qui pourront redonner à ce canton, emplois, solidarités, et notamment dans le cadre de l’économie sociale et solidaire (c’est à dire : le monde associatif, coopératif…) Il s’agit là du soutien par le conseil départemental aux associations, aux développement des SCOP (société coopérative ouvrière partcipative, des plate-formes financières partcipatives de développement…)

Les atouts du canton sont nombreux pour recréer un tissu économique, il s’agit d’inventer avec les citoyens, les nouvelles solutions à notre portée.

Ainsi, le développement des énergies renouvelables sont un exemple, combien d’emplois pourraient être créés dans ce canton, tant dans la production des moyens de produire ces énergies (construction de panneaux photovoltaïques et thermiques, les éoliennes onshore et offshore ou encore la géothermie. Combien d’emplois encore dans l’installation et l’entretien des ses nouvelles infrastructures de production d’électricité, pour redonner au final emplois durables et autonomie énergétique en électricité du territoire, ce n’est qu’un exemple.

En matière de solidarité, des politiques publiques existent, le département en conservera la compétence, le RSA (revenu de solidarité active), l’APA (l’aide personnalisée à l’autonomie) ou encore la PCH (prestation de compensation du handicap) ne vont pas être remise en cause. Pour autant on sait que selon les tendances politiques, les critères d’attributions peuvent devenir plus restrictifs, les attributions d’aide humaine sont souvent réduites pour des raisons budgétaires, au mépris de l’accès aux droits, de la loi, et de l’égalité de traitement qui nous est du sur tout le territoire national.

J’ai la prétention de pouvoir représenter l’intérêt de tous, notamment des plus démunis, vivant cette réalité des minima sociaux moi-même, connaissant aussi l’ampleur du non recours à l’accès aux droits, je mettrai toute mon énergie et mes convictions pour qu’au delà du système institutionnel qui a ses limites, des relais, associatifs notamment, aient les moyens d’accompagner les plus démunis à sortir de la pauvreté et de toutes les situations qui les fragilisent ».

***

Voici ce que nous a dit DAVID MARAIS 

lors de sa réunion publique du 3 mars à Cerbère

Bonjours à toutes et tous,

Content et heureux être ici, sur le lieu de la lutte contre la délocalisation du centre de rééducation, ma raison d'être dans cette campagne, pour le Centre, pour ses patients, pour le personnel et pour Cerbère.

Vous connaissez les rebondissements de notre lutte :

-       ma grève de la faim pour assister à une réunion de remise à plat du projet en Juillet dermier ;

-       des réunions à l'ARS (Agence Régionale de Santé) sans dialogue ;

-       des courriers pour défendre la situation du Centre actuellement quant au manque de médecins et de personnels ;

-       nos diverses mobilisations, manifestations, la création d'un comité de soutien ;

-       la remise en préfecture de plus de 2000 pétitions contre la délocalisation ;

et le résutat reste le même, pas de concertation, ni de remise en question, beaucoup d'enfumage, et nous ne sommes toujours pas écouté.

J'ai donc pris la décision de constituer une liste citoyenne, en dehors de mon mandat de responsable de la commission nationale handicap d'EELV, où je n'y ai aucune ambition politique autre que de travailler sur le fond, mais en tant que Président de l'Association Contre la Délocalisation du Centre Bouffard-Vercelli de Cerbère.

Malade chronique handicapé, sous le seuil de pauvreté, je ne me sens plus représenté par nos élus actuels, ou leurs prétendants, de la vieille classe politique française, en âge de la retraite et dans le cumul des mandats et de leurs indemnités.

Moi comme beaucoup, je cumule les minima-sociaux.

Pris en charge un mois sur huit depuis 10 ans, je ne pouvais rester insensible au devenir du Centre, pour tenter de sauver, à la fois une offre de soins spécifique aux handicapés moteurs et de qualité, à la fois de sauver de nombreux emplois, et tout un tissu économique qui va avec.

Ce démantèlement de la rééducation à Cerbère coûterait très cher à la société financièrement et humainement. Ce Centre a été fait à une période où l'on était encore soucieux de l'aménagement du territoire et de l'égalité des territoires. Nous sommes aujourd'hui dans le déménagement des territoires...

Nous sommes donc là avec vous aujourd'hui pour vous montrer que tout n'est pas joué, que les promesses de la Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées n'engagent que ceux qui y croient.

Mobilisés, citoyens, associations, acteurs locaux, simples usagers, nous pouvons changer les choses que nous ne pourrions changer tout seul.

Ne faisons pas de Cerbère un « FLORANGE SUR MER » !

La délocalisation n'est pas une opération de santé mais bien une opération immobilière où le Centre Bouffard-Vercelli  servirait à construire un bâtiment, qui pour moitié servirait l'hôpital Public de Perpignan, qui n'en n'a plus les moyens légaux ni financiers (Cours des comptes, endettement et déficit).

Les personnes handicapées ne doivent pas servir de variable d'ajustement des politiques et finances publiques !

Finissons avec quelques éléments d'information :

-       réponse de la Ministre de la Santé à une députée que j'avais interpellée, confirme que le projet évolue et donc n'est pas figé, la gestion de la répartition du personnel est toujours vue de façon géographique, quant aux patients, elle n'en parle même pas, nous sommes de la viande. Elle confirme la création de 181 emplois sur le département.

-    En regardant les chiffres :

100 emplois vont de Cerbère à Perpignan et ne sont en rien un gain d'emplois

40 sont prévus pour la Maison d'Accueil Spécialisée, toujours dans les cartons, et à priori prévue à Corbère les cabanes. Restents 41 emplois réparties entre Arles sur Tech, Perpignan et la Cerdagne.

Soit au mieux 41 emplois rééls créés sur le département et surtout regroupés à Perpignan, pour plus de 60 millions d'euros d'investissement à Perpignan, combien à Arles sur Tech, à Banyuls, et à Cerbère où 7 millions sont prévus si la Maison d'accueil Spécialisée se faisait.

Des emplois qui coûteraient plus d'un million d'euros d'investissement par emploi créé, des emplois très chers, créés pour une opération immobilière, plus que de santé, ou d'aménagement du territoire, et dont la création génére la perte à Cerbère de 100 à 140 emplois selon les sources.

Opération très chère à tout point de vue !

DATES DES PROCHAINES RÉUNIONS DE DAVID MARAIS

Les réunions sont toutes programmées à 20h

              Mardi 10 mars       Port-Vendres       salle 13/14 Centre Culturel

              Jeudi  12 mars       Collioure               salle Polyvalente

              Lundi 16 mars       Argelès                  salle Poiraud

              Mardi  17 mars      Banyuls                 salle Novelty

              Vendredi 20 mars   Cerbère                 au Central Hôtel

 

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