Dimanche 1e mars 2015

LÀ OÙ AYLAGAS PASSE

LA DÉMOCRATIE TRÉPASSE

Pierre Aylagas est tellement aveuglé par la vanité de ses succès politiques, de ses titres ronflants, de ses entrées chez les plus hauts dignitaires de la république, que le voilà devenu un horrible hobereau de Province, cette caste toxique que le PS a combattue depuis des décennies, jusqu’à ce que les pseudos socialistes d’aujourd’hui n’aient plus d’autre ambition que « d’en être » eux aussi !

Il suffit de regarder agir Aylagas sur son « fief » argelésien, pour comprendre que le Pouvoir a les mêmes effets qu’une drogue, celui qui en abuse est toujours en manque. Voilà pourquoi, non content d’avoir réussi son propre parcours et de s’en satisfaire, Pierrot en veut davantage, il veut être partout, il veut tout contrôler, il « exige » qu’on lui obéisse, il ordonne, crie, écrase, sanctionne, fait tout et n’importe quoi bref, il a perdu le contrôle !

La preuve en est son zèle, sans doute inspiré d’Exterminator, pour soutenir Michel Moly qui fait comprendre, même aux plus obtus d’entre nous, que celui-ci est une pièce majeure d’une sorte de puzzle aussi précieux pour Pierrot que l’était sa cassette à l’Avare de Molière.

Seulement, dans son acharnement à prouver que c’est lui le « chef », il commet des fautes graves dont il n’est plus conscient !

Un observateur lucide imagine quel effet a sur les électeurs la pantalonnade ubuesque enclenchée depuis que Guy Esclopé a décidé, ce qui est son droit le plus strict, de se présenter aux prochaines Départementales ?

Cette nouvelle a fait sombrer l’esprit de Pierre Aylagas dans le chao total ! Il est devenu incapable de raisonner intelligemment et comprendre qu’en ce moment il n’a rien à faire sous les projecteurs, car enfin, jusqu’à preuve du contraire, c’est Michel Moly qui devrait défendre son siège du Conseil Général. Il est où Michel Moly ? On ne le voit nulle part, on ne l’entend pas, on le cherche en vain dans les journaux, c’est l’homme invisible !

Celui qui fait campagne c'est Pierrot, qui fait la Une des journaux locaux en jouant les Attila de la Démocratie et veut prouver à tous qu’il est le « patron » et que c'est lui qui commande !!

Pathétique !

Il faudrait que quelqu’un se dévoue pour dire à Pierre Aylagas qu’il n’est le « patron » de personne, même s’il est convaincu du contraire et que d’avoir dégagé Guy Esclopé est une preuve inouïe de faiblesse, pas de force !

Beaucoup de gens, dans le département et au-delà, rigolent de cette guignolade argelésienne, mais ce qui ne fait pas rire du tout c’est l’exemple lamentable que cette foire d’empoigne donne aux jeunes générations, pas étonnant que ceux-ci fuient la politique !

Ce qui ne fait pas rire du tout c’est la lâcheté des conseillers de la municipalité d’Argelès qui, sans doute pour ne pas perdre leurs subventions mensuelles, ont accepté l’inacceptable.

Ce qui ne fait pas rire du tout c’est de voir un maire jeter hors de son conseil municipal un homme avec lequel il a travaillé durant 18 ans, sous le faux prétexte qu’il ne fait pas bien son travail alors que chacun sait que la seule faute de Guy Esclopé aux yeux de Pierre Aylagas c’est de se présenter aux Départementales !

Le pire au final c’est que le maire d’Argelès est tellement aveuglé par sa vanité qu’il n’a même pas honte d’utiliser de méthodes aussi indignes !

Une chose est sûre, le Député-Maire de la 4 a fait un cadeau inespéré aux adversaires de Michel Moly qui, de gauche comme de droite, ne pouvaient pas rêver mieux !

En tant que citoyenne qui en a ras-le-bol des prédateurs-profiteurs du PS, je suis très heureuse d’envisager qu’il y aura des lendemains joyeux après les élections Départementales et je me mets à rêver ... J'imagine des lendemains qui nous permettront de regarder avec confiance vers le futur sans avoir à craindre le pire, grâce à un Conseil Général renouvelé de la cave au grenier et enfin débarrassé des parasites qui réduisent à la misère notre département, depuis 17 longues années, en particulier la Côte Vermeille que les actuels élus s’acharnent à dépouiller même du peu de réservoirs d’emplois qui nous restent, au lieu de lutter pour les pérenniser...

Ceux qui s’intéressent à mes articles découvriront, dans quelques jours, le « bilan » de Michel Moly, élu au Conseil Général depuis 1998.

 

 

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