Jeudi 12 décembre 2013
LIQUIDATION DES BUS PONSATY
encore un coup dur pour la Catalogne nord !
Nicolas Garcia, l’infatigable maire
PC d’Elne, se dit dégoûté et ce à juste titre, par le mauvais coup de l’
entreprise Ponsaty qui a annoncé sa liquidation à la surprise générale. Pour
des raisons toujours bassement mercantiles, c’est une nouvelle menace pour l’emploi
dans ce département d’où la solidarité est exclue au profit de l’ego d’un seul
homme, jean-paul Alduy et de son projet d’Agglo qui ne privilégie que Perpignan
aux dépends du reste des Pyr.Or que, pour ma part, je préfère désigner comme la
Catalogne nord.
JP Alduy est de ceux qui pour réaliser leurs rêves de puissance sont prêts à appauvrir, laminer, broyer, détruire l’économie de tout un département au seul profit de son ambition personnelle et de sa chère « Agglo », cette entreprise vorace à laquelle les villages de la périphérie se doivent d’adhérer sous peine de périr.
Après les menaces de délocalisation des centres de Santé de la Côte Rocheuse, qu’on veut envoyer à l’hôpital de Perpignan, fief de la famille Alduy, voilà qu’une nouvelle menace se dresse du côté de la plaine Roussillonnaise et encore une fois à cause de la concurrence, qualifiée de « sauvage » par Nicolas Garcia, de l’Agglo de Perpignan, largement soutenu, évidemment, par le CG ! Que voulez-vous, on n’arrête pas le progrès et le progrès, en ce début de 3e millénaire, ce n’est plus de faire le bonheur du plus grand nombre mais d'obéir aux diktats financiers !
Face à cette force mortifère qui est en train de tous nous broyer, nous devons être solidaires si nous voulons survivre !
Ci-dessous le coup de gueule ô combien justifié de Nicolas Garcia, maire d’Elne, pour lequel les mots de Solidarité, Fraternité, Entr’aide, ne sont pas lettres mortes mais se vivent chaque jour, avec la conviction sans faille de ceux qui n’ont pas peur de rester debout dans un monde agenouillé !
Nicolas Garcia
Liquidation des bus Ponsaty.
Nicolas Garcia,
maire d’Elne et secrétaire départemental du PCF,
communique.
Comme maire et comme responsable du PCF66, je suis dégouté par la menace pressante de liquidation de la plus ancienne entreprise de transport routier du département qui touche 47 salariés et leur famille ainsi que l’économie départementale.
Tant sur la forme que sur le fond c’est inacceptable. J’ai passé toute ma journée avec les employés qui ont été amené par leur patron et par les pouvoirpublic à bloquer leur dépôt afin qu’on daigne leur prêter attention.
Comme maire, le dirigeant de cette entreprise illibérienne depuis deux ans n’est jamais venu me voir, ne m’a pas appelé pour signaler la grave situation de l’entreprise qu’il connaissait depuis des mois.
Les salariés n’ont pas plus été informés que moi et ont été placés devant le fait accompli de leur licenciement et de leur hypothétique reclassement.
C’est un problème de mauvaise gestion et d’organisme bancaires et financiers qui en se désengageant (pour des placements spéculatifs plus juteux) suppriment l’outil de travail (les bus) au mépris de l’emploi, de l’intérêt de 47 familles et de l’économie départementale.
Le représentant de l’Etat dans les PO, les responsables politiques départementaux et régionaux ont le pouvoir d’obliger patron et liquidateur à se mettre autour d’une table avec les salariés, les créanciers, les financiers pour les contraindre à trouver une solution.
La concurrence et le dumping social sauvage qui règnent notamment à l’agglo de Perpignan autour des marchés publics de transport est mortifère pour nos entreprises de transport routier et leur salariés.
Au fond la situation de l’entreprise Ponsaty pose le problème d’un service public de transports, voyageurs et scolaires, à l’échelledépartementale (à l’image de la régie transport du conseil général).
Cela éviterait la concurrence meurtrière, le dumping social et assurerait un statut
aux salariés…
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