|
Les loups protègent férocement leurs petits ! Gauche ou
droite les rejetons des « puissants » de la République suivent le
triste exemple de leurs parents et se compromettent dans de sombres affaires qui
aboutissent parfois devant les tribunaux mais, en tout cas pour ces petits veinards,
rarement en prison ! C’est que le « système » protège aussi
efficacement les enfants de ministres ou de président qu’il protège les parents ! Si on ajoute
les actes délictueux de ceux qui nous gouvernent à ceux de leurs rejetons, l’image
de la France en prend un sacré coup vu que la plupart des rejetons ont agi en suivant l'exemple, sinon les "bons conseils", de leurs géniteurs! L'article
ci-dessous nous dit tout ou presque sur ces « fils de.. » rattrapés, comme papa
ou maman, par des affaires d’argent. Le seul point énervant de cet article c'est de minimiser la délinquance routière dont se sont rendus coupables les fils de Sarkozy et Fillon, alors que la délinquance routière est une des plus meurtrières qui soit ! Il est certain que si ces deux là n'avaient pas été "fils de.." ils ne s'en seraient pas sortis aussi facilement ! *** Quand les fils de ministres sont rattrapés par des affaires d'argent Avant le fils de Marisol Touraine, condamné pour
"extorsion de fonds" et "séquestration", d'autres mauvais
garçons ont déjà posé des problèmes à leurs parents. Même lorsque leurs auteurs sont majeurs, les
frasques des enfants de ministres finissent toujours par éclabousser leurs
parents. Ainsi, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a écrit une lettre
d'excuse à la victime de son fils, Gabriel Reveyrand de Menthon, condamné pour des faits d'"extorsion de fonds" et de
"séquestration", commis en 2011 alors qu'il avait 19 ans. La ministre de la Santé n'est pas la seule à
avoir dû faire face aux faux pas de son enfant. Quelques-uns ont été
épinglés pour des écarts de conduite sans conséquence, comme les fils Sarkozy
et Fillon, brièvement ennuyés par la justice pour leur comportement sur la
route. FranceTV info s'est concentré sur les affaires d'argent, plus rares,
mais plus embarrassantes pour les parents. Le fils de Marisol Touraine et l'extorsion de 990 eurosEn mai 2011, Gabriel Reveyrand de Menthon, 19
ans, et un complice, pénètrent dans un appartement parisien. Avec une arme
factice, ils menacent son occupante, qui finit par leur remettre l'argent
qu'elle garde chez elle : 990 euros. Au tribunal, Gabriel Reveyrand de
Menthon avoue les faits et explique avoir agi pour rembourser une
dette. Condamné à trois ans ferme pour "extorsion de fonds" et
"séquestration", il dort à présent en prison. La
victime attend quelque 4 000 euros de dommages et intérêts. Thomas Fabius et son appartement de luxeLes juges d'instruction du pôle financier ouvrent
une information judiciaire, en juin, à l'encontre de Thomas Fabius. Le
fils du ministre des Affaires étrangères est soupçonné de "faux", "escroquerie" et
"blanchiment". Les juges s'interrogent sur l'acquisition, un
an plus tôt, d'un appartement de 280 m² à Paris, pour 7 millions d'euros.
Le parquet de Paris se demande comment l'homme, qui ne paie pas d'impôt sur le
revenu en France, a pu acheter ce bien. Une enquête est en cours sur ce
trentenaire au passé trouble. Car Thomas Fabius a déjà été condamné
en 2011 à 15 000 euros d'amende pour "abus de confiance". Dans
cette affaire, deux personnes l'accusaient d'avoir fait disparaître des sommes
d'argent destinées à développer une nouvelle forme de carte à puce, pour régler
des dépenses de casino. Le trentenaire est un joueur invétéré, qui perd
beaucoup et a déjà eu ce genre d'ennuis, comme le racontait francetv info dans ce portrait.
Laurent Juppé et son appartement au rabaisPas de pot-de-vin, mais un passe-droit. En
juin 1995, Le Canard enchaîné révèle un document interne de
la Ville de Paris daté de 1993, dans lequel Alain Juppé, alors adjoint aux
finances de la Ville, rectifie le loyer de l'appartement qu'occupe son fils
Laurent. Fixé à près de 7 000 francs (1 400 euros), le montant mensuel du trois
pièces de 88 m², qui appartient au "domaine privé" de la Ville,
est "arrondi à 6 000 francs" (1 200 euros),
raconte Libération. Alain Juppé donne en outre son accord pour
que la Ville fasse réaliser 381 390 francs (environ 76 000 euros) de travaux. Trois ans plus tôt, le même Alain Juppé avait
déjà signé un bail de location avec Paris pour un appartement de 181 m²,
pour 12 000 francs par mois et après plus d'un million de francs de travaux.
Ces deux arrangements lui valent une plainte pour "prise illégale
d’intérêts", déposée par l’Association des contribuables parisiens, créée
par Arnaud Montebourg, jeune avocat et adhérent du Parti socialiste. Le dossier
est classé, mais toute la famille Juppé quitte ses appartements bon marché.
Jean-Christophe Mitterrand et l'AngolagateJean-Christophe Mitterrand a été le
conseiller pour l'Afrique de son père, François Mitterrand, de 1986 à 1992.
C'est un peu plus tard que les choses se sont gâtées, avec l'Angolagate, vaste
affaire de commerce illégal d'armes vers l'Angola, en 1994. Dans ce dossier, le
fils du président Mitterrand est condamné, en octobre 2009, à deux ans de
prison avec sursis et 375 000 euros d'amende pour recel d'abus de bien sociaux. Il a touché 2,6 millions de dollars (2
millions d'euros) pour avoir mis son réseau politique au service de l'homme
d'affaires Pierre Falcone. Officiellement, cette somme correspondait à la
rémunération de "conseil géopolitique", mais Jean-Christophe
Mitterrand n'est jamais parvenu à justifier les missions concernées. Il a en
revanche été relaxé des poursuites pour "complicité de trafic
d'armes". Pierre-Philippe Pasqua, Alstom et SofremiDans le milieu des années 1990, un autre
"fils de" trempe dans des affaires douteuses. Pierre-Philippe Pasqua
a été condamné, en 2008 et 2010, dans les dossiers Sofremi et Alstom
(ex-GEC-Alsthom), deux affaires pour lesquelles son père, Charles Pasqua, était
aussi jugé. Les juges ont considéré qu'il avait empoché des commissions indues
et occultes, via des sociétés écrans cachées dans des paradis fiscaux. Le 24 septembre 2008, Pierre-Philippe Pasqua
est condamné définitivement à deux ans d'emprisonnement, dont un ferme, dans
une affaire de pots-de-vin extorqués en 1994, à l'occasion d'un déménagement du
siège de la branche transport de GEC-Alsthom. En 2010, la Cour de cassation
confirme une autre peine, équivalente, pour la participation de Pierre-Philippe
Pasqua, entre 1993 et 1995, à des détournements de fonds au détriment de la
Sofremi. Cette société d'export de matériel de sécurité était placée sous
l'autorité du ministère de l'Intérieur, occupé par Charles Pasqua. Ses peines ont été confondues, réduisant la
condamnation à deux ans de prison dont un an ferme. Grâce à l'aménagement des
courtes peines, il n'est jamais allé en prison.
|