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samedi 5 octobre 2013. Il existe une résistance bien réelle et courageuse aux diktat
des enfoirés qui ont la manie de l’espionnite pour mieux nous conditionner et
nous emprisonner dans leur système. Un système programmé pour enrichir les
riches et laisser les autres sur le carreau. Avec internet les peuples sont
beaucoup moins ignorants et donc moins dociles. Il y en a même qui "trahissent"
la « sainte cause » des Bilderberg et jettent sur la place publique
tous leurs sales secrets, comme l’a fait si courageusement Edward Snowden et d’autres avant lui, qui risquent le pire mais n'en ont cure et ont été
baptisés « lanceurs d’alertes » par le grand public. Il y a aussi ceux qui aident
les lanceurs d'alertes, ces « traîtres à la Ste Cause du grand capital » comme le patron de Lavabit
qui a préféré fermer sont entreprise, créée en 2004, plutôt que de céder au FBI tous les donnés
de ses abonnés parmi lesquels, comme par hasard, Edward Snowden … respect
monsieur Ladar Levison ! Lavabit : Comment
un petit service d'email crypté a tenu tête au FBI Jeudi 03 octobre 2013, 22:12 S.LINDHOLM/AP/SIPADes racks de serveurs d'un «data center» INTERNET - Pour protéger ses clients, à
commencer par Edward Snowden... On savait déjà que le patron de
Lavabit avait préféré fermer l'entreprise qu'il avait fondée il y a dix ans
plutôt que de céder aux pressions du FBI et de la justice. Mardi, des documents
de justice (pdf) ont été déclassifiés,
fournissant des détails sur le bras de fer entre Ladar Levison et le
gouvernement américain. Tout commence le 28 juin. Le FBI demande à Lavabit de lui fournir les
métadonnées (adresses email, date, adresse IP) de tous les courriers envoyés et
reçus depuis un compte spécifique. L’identité de son propriétaire est censurée,
mais il s'agit a priori d'Edward Snowden, qui utilisait
les services cryptés de cette entreprise texane. A ce stade, le FBI n'a pas
besoin d'une «cause probable», rappelle Wired. La police
fédérale explique simplement que ces informations seraient utiles dans une
enquête pour «espionnage». Lavabit refuse, et un juge signe alors un ordre contraignant l'entreprise à
installer un mouchard transmettant les métadonnées au FBI. Contrairement à Google, Microsoft, Facebook ou Yahoo, Ladar Levison résiste, expliquant qu'il
fournit un service payant à ses clients pour garantir la confidentialité de
leurs échanges, que les communications de l’utilisateur sont cryptées et qu'il
ne veut pas compromettre l'intégrité de son système, même s'il en a la
capacité. Menacé d'être placé en détention Le 9 juillet, il n'a toujours pas capitulé et la juge Theresa Buchanan
menace de le placer en détention pour outrage à magistrat. Le procureur fait
une demande formelle en ce sens, puis, une semaine plus tard, exige que Lavabit
fournisse aux autorités les clés pour décrypter tout son trafic Internet. Le 1er août, l'avocat de Levinson défend son dossier devant la cour. Selon
lui, il en va «du respect de la vie privée des 400.000 utilisateurs». Mais le
FBI promet au juge qu'il filtrera «raisonnablement» les données pour ne cibler
que l'individu concerné. Le juge tranche en faveur du gouvernement. Onze pages imprimées en police 4 Le lendemain, Levinson s'exécute. Il fournit plusieurs clés SSL de 2.560
caractères imprimées sur onze pages en police de taille «4». Le FBI ne rit pas.
Le bureau fédéral explique au juge que le document est «illisible et
inutilisable» car un agent devrait recopier les clés caractère après caractère
et qu'une seule erreur rendrait le code inutilisable. La juge lui ordonne alors de fournir une version électronique au FBI.
Levinson continue de faire traîner, et la justice condamne Lavabit à payer une
amende de 5.000 dollars par jour de retard. Le 8 août, le dirigeant décide de
fermer son entreprise et de détruire tous ses serveurs. S'il n'a pas le droit
de fournir des détails sur une procédure encore en cours, il écrit ce message
d'adieu: «J'ai dû prendre une décision difficile: devenir complice d'un crime
contre les citoyens américains et la constitution ou dire adieu à dix ans de
travail. Après une longue réflexion, j'ai décidé de suspendre nos opérations.» Depuis, Lavabit a fait appel de la décision de justice. Une audience
pourrait avoir lieu à partir du 10 octobre. Les internautes ont
déjà contribué à hauteur de 150.000 dollars pour aider à payer les
frais d'avocat. Philippe Berry
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