8 novembre 2013

     

      J'ai beaucoup de plaisir à publier cet article pioché sur le site d'Aleteia et qui prouve, en particulier à tous ceux qui accusent d'être des racistes ceux qui dénoncent les dérives dangereuses des intégristes musulmans, qu'il ne faut pas confondre "racisme" et "lucidité".  Dénoncer et combattre, en France et en Europe, les dérives, les provocations, les excès et les exactions des intégristes musulmans, ce n'est pas être "raciste" c'est défendre la Liberté, individuelle et collective, sans laquelle aucun homme, aucune femme, ne peut vivre et s'épanouir.   

     

    Pakistan 

    Un responsable musulman se joint à des chrétiens contre une fausse accusation de blasphème.

    Une chrétienne accusée injustement d’avoir brûlé des pages du Coran a été sauvée in extremis par des militants chrétiens qui ont sollicité l’aide d’un chef musulman.

    Cette fois, le pire a pu être évité ! Grâce à la « collaboration active » entre un leader religieux musulman et des militants chrétiens, une fausse accusation de blasphème s’est résolue pacifiquement.
     
    D’après une information de l’agence
    AsiaNews rapportée par Eglises d’Asie, l’incident s’est produit récemment à Faisalabad, au Pendjab, province dans laquelle vit la majorité de la population chrétienne du pays.
     
    Les faits :
     
    Asia Masih, 50 ans, venait d'aménager la semaine précédente dans une maison louée de la Chamanzar Colony, à Faisalabad. Le lendemain de son arrivée, le 29 octobre, après avoir fait le ménage de l’appartement, elle avait brûlé quelques déchets dans le jardin. Deux étudiants musulmans, qui avaient observé la scène, avaient aperçu quelques pages écrites en arabe au milieu des ordures qui se consumaient et en avaient immédiatement conclu qu’il s’agissait d’extraits du Coran.
    Quelques minutes plus tard, ils frappaient à la porte et accusaient la femme au titre des lois anti-blasphème qui ont cours au Pakistan (2), la menaçant de représailles immédiates. Terrifiée, Asia Masih avait fui auprès de membres de sa famille qui l’avaient cachée dans un endroit tenu secret – où elle se trouve toujours –, dans l’attente que la vérité se fasse jour.
     
    Le dénouement:
     
    Alertés, des militants chrétiens du Human Rights Defender Network avaient alors rapidement rassemblé les preuves de l’innocence d’Asia, puis étaient allés trouver un leader musulman membre du « Comité pour la paix » de Faisalabad. Ce dernier, acceptant d’apporter son aide et sa caution morale pour « que soient analysées objectivement les faits », avait fini par conclure à l’innocence de la chrétienne accusée.
     
    Par une déclaration officielle, ce haut responsable musulman avait révélé que 
    « les pages brûlées n’étaient pas celles du Coran mais d’un manuel scolaire en arabe ». Il avait ensuite tancé l’inconscience de ceux qui « lancent des accusations graves » sans en vérifier la véracité et qui, loin de servir leur foi, ne font que « propager la haine et la division ».
     
    Tout le monde s’est félicité
    «
    de ce que cette affaire délicate ait pu être résolue dans la paix », un rôle que les « leaders religieux devraient toujours avoir au sein de la société ».
     

     

     

 

 

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