Vendredi 18 avril 2014 - Vendredi Saint - L'animal est reconnu comme un être sensible par l'Assemblée Nationale alors ... Ce que pense le Président de la CVN de la reconnaissance par l’Assemblée Nationale de l’animal comme un être sensible. Gérard Charollois souligne les contradictions d’une
telle décision de la part d’une nation qui continue allègrement à massacrer et
martyriser à tout va ceux qu’elle vient de reconnaître d’êtres vivants doués de
sensibilité, donc d’êtres conscients de la souffrance, de la douleur et qui
comme nous, êtres humains, subissent la peur de souffrir et de mourir. Que
dire quand, après avoir reconnu cette évidence, un pays continue néanmoins de
torturer et massacrer l’animal comme s’il n’était rien qu’un objet sans vie ? C’est cette contradiction hypocrite que dénonce Gérard Charollois dans son commentaire ci-dessous. L'animal est un être sensible. L'assemblée
nationale adopte, en première lecture, une disposition légale modifiant
l'article 528 du code civil qui rangeait les animaux parmi les biens meubles,
en une acception remontant à 1804. Le code
civil reconnaîtra que l'animal est un être sensible. Depuis une
loi du 10 juillet 1976 le code rural l'admettait déjà et ce statut figure dans
nombre de Constitutions étatiques en Europe. Bien sûr, le
parlement Français ne s'élève nullement à un haut degré de conscience éthique
lui faisant édicter des normes véritablement protectrices de l'animal. Chasse,
corrida, élevage concentrationnaire, abattages rituels et autres manifestations
de barbarie perdurent, bien gardés par les lobbies de la mort et de
l'arriération. L'animal est
un être sensible, ce qui est une simple évidence, mais, en ce printemps, les
maniaques sanguinaires tuent les blaireaux aux terriers dans des conditions
atroces, au nom de la lutte contre la tuberculose bovine, les bouquetins de
HAUTE SAVOIE sont exterminés pour épargner les moutons de la brucellose, les
animaux de rente sont élevés dans des usines à viande détestables, les
spectacles cruels ne sont pas abolis. Le
législateur pose un principe et ignore ses conséquences pratiques. La grippe
aviaire, la tuberculose bovine, la brucellose et autres pathologies
microbiennes sont à mettre au passif du seul élevage intensif et
concentrationnaire. La faune n'y
est pour rien, mais les allégations hygiénistes servent de paravent aux
imposteurs sadiques qui aiment tuer et cherchent des prétextes pour assouvir
leur addiction nuisible. A terme, la
société devra bien affronter cette contradiction : puisque
l'animal est un être sensible, comment tolérer qu'il soit soumis à la torture
et aux massacres ? En cela, la reconnaissance symbolique porte en germe notre révolution biocentriste. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE Si vous aimez les animaux vous ne mangerez pas d'agneau à Pâques Si vous aimez les animaux vous ne mangerez plus jamais de viande !
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