Samedi 5 avril 2014 BANYULS POST MUNICIPALES FACE BOOK , DÉLATION, MISE EN DEMEURE
Concernant
sa gestion municipale il faudra attendre au moins un an avant de savoir si
Jean-Michel Solé sera ou pas un bon gestionnaire, par « bon
gestionnaire » j’entends s’il travaillera (ou pas) dans l’intérêt du
village et seulement l’intérêt du village. Mais voilà
qu’au lendemain de son investiture officielle, Jean-Michel Solé me donne déjà
l’occasion de dénoncer un comportement saumâtre qui confirme ses pires
promesses de campagne sur la « sécurité ». Pour bien
faire comprendre à ses nouveaux administrés ce qui les attends, JMS, dont on ne
rappellera jamais assez qu’il a été formé à l’école de JR, mets ses pas dans
les empreintes du maître et envoie une mise en demeure à un internaute
banyulenc qui l’avait insulté sur FaceBook. L’occasion de prouver sa toute nouvelle "puissance" fut saisie à la vitesse de la lumière par JMS qui, par avocat interposé, Pierre Becque en l’occurrence, obligea notre impétueux banyulenc à non seulement retirer de FaceBook ses propos excessifs, mais en plus à s’excuser sous peine de se retrouver assigné en Justice. Le "mis en demeure" s'exécuta immédiatement. Jean-Michel
Solé se rengorgera certainement de cette victoire bien peu glorieuse, trop
stupide pour s’apercevoir qu’il confirme sa triste réalité, ce n’est pas un
aigle en politique mais un insecte qui vole au ras-des-pâquerettes. Le climat délétère que j’évoquais dans un de mes articles au cas où les électeurs choisiraient JMS est déjà bien installé sur notre cher Banyuls avec cette piteuse affaire de FaceBook. Un ami en dénonce un autre et ainsi débute l’ère détestable de la délation. Jean-Michel
Solé ne sait pas qu’il y a infiniment plus de grandeur à ignorer les insultes
qu’à y répondre, c’est pourtant cette vision du Pouvoir qui fait la différence
entre un politique et un opportuniste. Je
terminerai avec cette anecdote où l’on voit la différence qu’il y a entre un seigneur
de la politique et un minus et qui se passe à l’époque où JR m’assignait en
Justice pour diffamation en 2009. Dans le même temps que la plainte de JR je recevais un petit mot manuscrit
du défunt Georges Frêches qui répondait à mes critiques virulentes publiées sur
mon blog par un courrier fort poli et plein d’humour, sur lequel il me « remerciait de m’intéresser d’aussi près à
son action politique » et concluait,
pince-sans-rire, par une formule de politesse d’une distinction très vieille France. Même si le « petit maire » lit cette anecdote je ne crois pas qu’il ait assez d’intelligence ni d’esprit pour comprendre la leçon qu’elle recèle.
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