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    Dimanche 2 février 2014

    MUNICIPALES 2014 À BANYULS DE LA MARENDA

    La vengeance du coq hardi déplumé

    Jean Rède, délabré et flageolant sur ses pattes, mais sa méchanceté et sa grossièreté intactes nous a offert, avec l’aide de Patrick Médina, une inénarrable avant dernière séance publique du conseil municipal, immortalisée par une vidéo que je vous recommande si vous avez envie de voir les « politiciens » banyulencs en action.

    Le seul qui garde sa dignité est Roger Rull, qui a eu l’intelligence de ne pas transformer une séance publique municipale en tribune électorale et a fait son travail de conseiller de l’opposition en faisant les bonnes propositions, d’ailleurs ignorées de JR dont on se demande même s’il les a bien comprises.

    C’est que, agacé par un Médina excité à l’extrême et qui se la jouait façon tribun sans s’apercevoir qu’il ne faisait que renvoyer l’image d’un trublion sans consistance, Rède ravalait sa fureur de voir siéger à ses côtés les traîtres de son propre camp. Son vieux cerveau, distrait par cette rage contenue, avait du mal à suivre le cours des débats et il était clair que la voix de Médina vrillait douloureusement ses tympans. Il résista assez longtemps, se contentant de sauter sur son siège en soupirant, mais parvenant à ravaler les insultes qui se bousculaient au portillon jusqu’à ce que, au comble de l’exaspération, il explose. Mais c’est Francine Mortier, paisible conseillère de l’opposition, et non Patrick Médina, qui fit les frais de cette crise de fureur. La malheureuse eut le malheur de poser sa question au mauvais moment et reçut en guise de réponse une invective partiellement inaudible, sauf pour le tonitruant « allez vous promener ! » qui a fait sortir, et on la comprend, Madame Mortier de ses gongs. Elle s’est levée, s’est habillée et s'en allée après avoir, d’une voix rendue stridente par la colère, dit au butor « vous me demandez de sortir je m’en vais ! ». JR est resté abasourdi devant la sortie de Francine Mortier, comme chaque fois qu’il perd le fil des événements et en l’occurrence il était évident qu’il ne comprenait pas pourquoi une femme habituellement si paisible, quittait les lieux après l’avoir vertement rembarré.

    A l’issu de cette séance particulièrement pénible pour Jean Rède qui fut obligé non seulement de supporter Médina l’agité, le brouhaha de ses propres conseillers municipaux et, cerise sur le gâteau déjà indigeste, de siéger en compagnie des 5 passés à l’ennemi il décida de frapper là où ça fait mal : le porte-monnaie ! Pour ceux qui auraient ratés un épisode je précise que l’ennemi n’est pas l’opposition comme on pourrait s’y attendre, mais Jean-Michel Solé, UMP sans investiture et ancien disciple de JR, qui a converti à sa cause quelques disciples de son ancien maître.

    Pour se venger des « traîtres », JR édicta un de ces arrêtés municipaux dont il a le secret. Après ces trahisons auxquelles il ne s’attendait pas, on peut imaginer l’état psychologique du « coq hardi », désormais en équilibre sur un tas de fumier qui s’effondre sous ses patounettes après 6 ans de stabilité. Panique + fureur = sanction via un arrêté municipal.

    Voici les termes, savoureusement « rédiste », de cet arrêté : (…) il existe de graves dissensions publiques entre lui (JR) et ces (cinq) adjoints, entraînant de graves difficultés relationnelles entre nous et une perte de confiance au préjudice de la bonne marche des affaires communales (…) »

    Cette formule « la bonne marche des affaires communales » met à mal nos zygomatiques, tant la mauvaise foi de celui qui a contracté un endettement abyssal est hilarante ! Quant à la « perte de confiance » elle débute pour JR au moment où un de ses conseillers ose le contredire, il n’en faut pas plus pour que le vieux despote voit rouge.

    L’arrêté municipal précise aussi « Qu’à compter du caractère exécutoire du présent arrêté, l’indemnité de fonction versée à ces 5 adjoints ne sera plus versée.» Venant d’un homme pour qui l’argent est le seul dieu, la décision de supprimer les juteuses indemnités allouées aux adjoints coupables de haute trahison est l’estocade finale. Une estocade qui risque de faire mouche et grincer quelques dents du côté des « punis » qui se voient privés d’un joli pactole pour les 3 mois à venir.

    Rien de nouveau sous le soleil du satan banyulenc …

     

     

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