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Vendredi 29 mars 2014 MUNICIPALES 2014 À BANYULS DE LA MARENDA D'un gestionnaire à l'autre ...
GESTION COMPTABLE DE Jean-Michel Solé
au GICB Jean-Michel obtient
la présidence du GICB en juin 2004, mais avant cela il était administrateur au
GICB. Lorsqu’il a
pris la présidence en 2004 il y avait un chiffre d'affaires de 28 millions d'€. Il faut
savoir qu’en 2003, Jean-Michel Solé était administrateur, le GICB avait un
déficit de 900 000€ ce qui est somme toute raisonnable. C’était sans
compter sans une idée lumineuse de l’administrateur JMS qui a eu pour
conséquence, en 2004 de creuser un trou de 1,100 000€ ce qui a amené en moins d’un
an la dette du groupe de 900.000€ à 2.000.000€ ! Celui qui veut
nous faire croire qu’il est un fin « stratège » de la gestion a donc creusé
la dette du simple au double et un peu plus, à cause d’abord de son plan
stratégique de « vente à domicile » par une noria de plus de 200
commerciaux a qui on a acheté 80 voitures, des locaux, et toute la logistique
qui va avec, que voulez-vous on a la folie des grandeurs ou on l’a pas ! Il
faut savoir que toute cette logistique s’étalait sur plusieurs secteurs en France.
D’après JMS ce plan devait permettre à l'horizon 2007 de vendre 32.000
hectolitres. Hélas pour les vignerons qui ont fait confiance à ce « fin »
stratège, le GICB n'a jamais pu dépasser les 27.000 hl. Ce que n’ont pas digéré
les vignerons, c’est que pendant que le déficit se creusait au GICB celui du
chiffre d’affaire personnel de leur président filait vers le haut grâce à la
manne des multiples séminaires de commerciaux qui descendaient, tout
naturellement, dans son hôtel. Cela nous rappelle le temps où JR dirigeait vers
son hôtel restaurant les personnes descendues à Banyuls suite à différentes
activités municipales, initiées par le maire et qui, cela n’étonnera personne,
ruinaient la commune davantage qu’elles ne l’enrichissaient. L’exemple de la
gestion de JMS au GICB prouve à quel point l’élève a bien appris les leçons du
maître. On comprend
que pour JMS, contrairement aux vignerons, l’échec de sa stratégie de « vente
à domicile » n’en soit pas un. Alors, pourquoi ne pas recommencer le même
genre de coup de poker en 2010 ? Rebelote !
Il créait un autre plan avec l'aide d'un cabinet dont il affirme qu’il est,
tenez-vous bien, de renommée internationale, rien que çà !! Encore une
fois les vignerons lui font confiance … sans commentaire. La sentence ne se
fait pas attendre : les volumes vendus descendent de 27.000hl à 23.000 hl
pour un chiffre d'affaires de 23 millions d'€, et un emprunt supplémentaire de
2,5 millions a une société a capital risque. Mais
toujours en bon élève de JR, Jean-Michel Solé clame à la réussite puisque d’après
lui, les commissaires aux comptes ont validé sa gestion. Cela ne vous rappelle
rien ? Moi oui ! Cela me rappelle l’époque ou la Cours des Comptes
avait tiré la sonnette d’alarme et classé les comptes de la commune dans le
rouge ! Qu’avait fait JR ? Rien du tout, il avait continué à endetter
la commune sur le dos de laquelle il faisait fructifier ses propres affaires.
Ainsi fonctionne Jean-Michel Solé, disciple de Jean Rède, qui après avoir « tué »
symboliquement le père adoptif, applique scrupuleusement la politique de ce
dernier qui peut se résumer à : « tout pour moi rien pour les autres ! »
Au fil des ans, comme jadis leurs
confrères, les commissaires aux comptes émettaient des réserves sur la gestion
du GICB, allant même par deux fois jusqu'a la procédure d'alerte (sur stocks et
sur comptabilité). Mais ce n’est
pas fini ! En 2005 le
président du GICB fait perdre un marché conséquent aux vignerons dont le
résultat est que de 10.000 hl vendu on chute à 4000 hl. Et pendant ce temps, au
lieu de pleurer toutes les larmes de son corps devant un tel échec dont il est
le seul responsable, Jean-Michel Solé créait sa propre cave … enfin, disons que
le fils de Jean-Michel Solé créait sa propre cave, ce qui met le papa président
en total conflit d’intérêt avec la Coopérative ( article 21 paragraphe 3/2 des
statuts)* A-t-il démissionné pour
autant ? Un honnête homme l’aurait fait pas JMS… *Statuts :
Tout Administrateur doit (…) ne pas participer directement ou indirectement
d'une façon habituelle ou occasionnelle, à une activité concurrente de celle de
la coopérative. La cave du Mas Ventous A l’époque
de ce projet j’avais dit ce que j’en pensais sur mon blog et la suite m’a donné
raison, comme elle a donné raison au 30% des vignerons assez lucides pour voir
le danger. Au départ Bouygues a des ambitions sur la cave coopérative dite La
Banyulencque, pour y faire l’immeuble qui y est aujourd’hui. Comme on dit
vulgairement « quand on veut tuer
son chien on dit qu’il a la rage ». Subitement la vieille cave de la
Banyulencque est devenue « dangereuse » à en croire Jean-Michel Solé,
qui n’écoutant que son courage a mis tout le monde à l’abri au mas Ventous !
Le résultat de ce « sauvetage » est meurtrier pour les finances, déjà
en berne du GICB, puisque la nouvelle cave va coûter la bagatelle de 12
millions d'€ qu’évidemment les coopérateurs n’ont pas, et on se souvient que la
production est en baisse ! Que fait le super gestionnaire président ?
Il trouve 4 millions d’€ de subvention, auxquels s’ajouteront 2 millions d’€ de la
vente de la cave la Banyulencque mais ce n’est pas assez il manque 5.000.000€
auxquels s’ajouteront une rallonge de 1.000.000€ d'emprunts et tout çà à charge
de qui ? Des coopérateurs ! Il faut
savoir que pour 12 millions d’euros, Arnaud de Villeneuve à Rivesaltes engrange 100.000 hl pour
le même prix sans le moindre emprunt, le capital étant amorti par la seule
vente de leurs installations anciennes que, contrairement au GICB, ils n’ont
pas bradées ! Il faut dire et redire, car certains sont toujours aussi
sourds : la Banyulencque était
réparable à moindre coût !!!! Aucun certificat d'expertise n'a jamais été fourni pour confirmer ou
démentir sa pseudo dangerosité ! A préciser
aussi, surtout au vu du désastre paysager que représente la cave du mas
Ventous, qu’un premier projet effectué par la Sté SICOE sise a Perpignan et
Narbonne présentait une cave semi enterrée s'intégrant tout a fait dans le paysage
Finalement le
projet qui a été retenu est celui de la cave telle qu’on peut la voir aujourd’hui,
voté en conseil d'Administration qui a de ce fait rejeté le projet d’intégration
au paysage, ce qui est dommage quand on sait que le premier projet avait la même
capacité et le même coût, pourquoi ne pas l’avoir choisi ?? Le préfet
Bouziges avait dit que cette réalisation allait apporter beaucoup de travail
aux entreprises de la Côte Vermeille quel cynisme quand on sait qu’AUCUNE
ENTREPRISE DU COIN NE TRAVAILLERA SUR LE SITE !!! Ceux qui
auront la faiblesse de croire que Jean-Michel Solé tiendra ses promesses
concernant l’emploi à Banyuls devrait réfléchir avant d’aller voter ! Vente de la Cave de l'Abbé Rous
(ancienne Union) En ce qui
concerne les biens vendus par le GICB se trouvait la cave de l’Abbé Rous dont Jean-Michel
Solé avait dit qu'on ne pouvait rien en faire, étant en zone rouge on ne peut
pas y construire d’habitations. Bizarre quand même quand on voit le permis affiché
qui indique « construction de Gites » !!! Encore une fois on retrouve
en Jean-Michel Solé la logique de Jean Rède, celle qui consiste à dire tout le
contraire de la vérité pour arriver à ses fins, on a du mal à croire qu’il y
ait des gens pour lui faire encore confiance … Les emplois En janvier
2005, plan social au GICB : 5 personnes licenciées malgré la présence de
vignerons manifestant devant la grande cave pour le maintient des emplois,
preuve du respect de JMS envers ses administrés. Lorsque il a été élu président
en 2004, il y avait 120 employés au siège (en majorité des gens de la Côte)
lorsqu'il arrête la présidence en 2012, il n'en restera plus que 70 (venus
d'ailleurs pour la plupart) Donc, quand JMS promet de défendre l’emploi à
Banyuls on comprend ce que ça veut dire !! Gestion des récoltes 2 années de
forte récolte ; « môssieu » le Président du GICB ordonne que l’on
laisse des tonnes de raisins sur les souches et écrête la récolte rentrée de
3000 hl avec la conséquence que l’on devine sur les finances d’une bonne partie
des vignerons. Seuls quelques uns des amis de Jean-Michel Solé n’ont pas été concernés,
leurs exploitations étant considérés comme « fragiles » ! Le produit
de l'écrêtement est vendu dans le flou total, quant a son acquéreur à 45 €/hl
(20 cts le kg pour le coopérateur) on peut dire qu’il a fait une excellente
affaire ! La vérité, c’est
que 2 années plus tard le produit de ces raisins laissés sur souche manque
cruellement au GICB suite à 2 mauvaises récoltes… et dire que Jean-Michel Solé
veut faire croire aux électeurs banyulencs qu’il est un bon « gestionnaire »
les bras nous en tombent ! Bon gestionnaire pour ses propres affaires nul
n’en doute, mais dès qu’il s’agit de celles des autres … conclusion Jean-Michel
Solé arrive a la présidence du GICB en 2004 et la gestion à cette date est
saine (emprunts quasiment nuls) il en repart en 2012 en laissant derrière lui
un endettement de près de 17 millions pour un chiffre d'affaires de 23 millions !
A cause de sa gestion désastreuse, le pouvoir d'achat des vignerons a baissé de
30% … et c’est cet incapable qui a la prétention de gérer la commune ?? Il est clair
que les vignerons sont mécontents et ne disent pas « Bravo ! » à
Jean-Michel Solé mais plutôt : RENDS-NOUS NOS SOUS !
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