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Samedi 13 décembre 2014

Il est interdit de tuer !

Un article du Monde a interpellé mon attention, je pense que vous le lirez vous aussi, chers amis des animaux, avec le plus grand intérêt, car cet article nous fait comprendre que la chasse n'est pas seulement un passe-temps cruel mais que la chasse tue aussi les êtres humains, la chasse est dangereuse pour la Santé Publique !

Cette année aura été catastrophique, le journal le Monde titre même "L'automne meurtrier" et nous donne la preuve irréfutable que les chasseurs deviennent de plus en plus arrogants, sûrs de leur impunité, des irresponsables souvent avinés et capables de tirer au moindre mouvement de fourré sans attendre de "voir" le pauvre gibier comme l'y oblige la loi et comme l'y obligerait un minimum de bon sens ! Le résultat de cette frénésie de "faire un carton" est un taux de mortalité en êtres humains qui dépasse l'entendement !!

Mais peut-on parler de "bon sens" avec des gens dont le loisir dominical est de s'armer d'un fusil et de tirer sur tout ce qui bouge ? Je ne crois pas !

Si la Nature est complètement déréglée ce n'est pas à cause des animaux mais bien à cause de l'Homme qui fait tout et n'importe quoi, soit pour du pognon, soit pour son plaisir, les deux étant des actes profondément égoïstes !

A l'heure où il est à la mode de tout interdire, même les crèches (sic!), à quand l'interdiction de la chasse, des corridas, du foie gras, de la vivisection et des vêtements en fourrure véritable ?

Ci-dessous copier-coller de l'article du Monde ou, en cliquant dessus, celui du Nouvel Obs où il est question d'un adolescent de 14 ans qui tue accidentellement son père et des articles comme ces deux là il y en a eu beaucoup en cette automne 2014, comme le démontre l'article du Monde !!

Alors messieurs les politiques, à quand l'interdiction de tuer en France ?

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L'automne meurtrier

M le magazine du Monde | 12.12.2014 à 10h41 • | Par Benoît Hopquin

Depuis septembre, chasseurs et cueilleurs de champignons sont victimes d'accidents de chasse. En cause : l'imprudence, l'alcool et... le grand âge.

La saison de la chasse s'est ouverte en septembre et depuis, chaque semaine, se recensent dans les colonnes de la presse régionale des accidents parfois dramatiques. Le 30 novembre, un jeune homme de 29 ans a été tué lors d'une battue aux sangliers, près de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), alors qu'il remontait d'un vallon un animal qu'il avait tué.

Le 2 novembre, à Saint-Cirgues (Haute-Loire), un chasseur de 22 ans est mort, touché par une balle perdue lors d'une battue aux sangliers. Le même jour, un chasseur de 72 ans était gravement blessé dans les mêmes conditions à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud). Dans l'île de Beauté, un chasseur avait déjà été tué, le 29 octobre, et l'auteur du coup de feu était décédé d'une crise cardiaque.

Le 15 octobre, un chasseur de 25 ans est mort d'une balle dans la tête à Blairville (Pas-de-Calais). Le 25 octobre, à Saint-Cyr-la-Roche (Corrèze), deux hommes ont été blessés dans une palombière. A Bourail (Nouvelle-Calédonie), un adolescent de 14 ans a été tué par un des chasseurs qu'il accompagnait. Le 23 octobre, aux Avenières (Isère), un enfant de 4 ans et un accompagnateur âgé de 16 ans ont été atteints, à la tête et à l'épaule, par des tirs de plombs. Le chasseur a pris la fuite. Le 13 octobre, dans le Gard, deux hommes sont morts lors de battues distinctes, l'une à Vézénobres, l'autre près de Vallabrègues.

WEEK-END NOIR EN FORÊT

Loi des séries en cet automne meurtrier ? C'est ce que pensent les chasseurs, qui expliquent que les accidents sont de plus en plus rares. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a comptabilisé la saison dernière 114 accidents, dont seize mortels, se félicitant que ce chiffre soit en baisse. « Poursuivons nos efforts pour faire de la sécurité une priorité [...]. Redisons qu'il y a chaque année plus de morts en montagne sur les deux mois d'été que pendant une saison de chasse », déclare Bernard Baudin, président de la Fédération nationale des chasseurs. L'ONCFS note que neuf victimes sur dix sont elles-mêmes des chasseurs.

Mais Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), rappelle que les non-initiés - promeneurs, cueilleurs de champignons ou autres - paient un tribut à une passion qui leur est étrangère. « Outre les morts, certains se retrouvent aveugles ou sérieusement handicapés. » Pierre Athanaze assure que la majorité des accidents surviennent le week-end et plaide avec d'autres pour l'interdiction de la chasse le dimanche.

Selon l'ONCFS, la plupart des accidents sont dus à des négligences ou à un non-respect des règles de sécurité. Le chasseur doit ainsi faire feu avec un angle de tir réduit, qui ne doit pas excéder 30 degrés. L'âge de certains chasseurs est également pointé du doigt, y compris parmi les adeptes de saint Hubert : dans les deux accidents du Gard, les auteurs des tirs mortels avaient 84 et 74 ans. Or aucune visite médicale ou examen de contrôle n'est nécessaire, une fois acquis le permis de chasser. « Il n'y a pas non plus de seuil d'alcoolémie », constate Pierre Athanaze. 

Longtemps, les fautifs ont bénéficié d'une totale impunité pénale. Les enquêtes de gendarmerie débouchaient sur un classement sans suite. Mais, depuis quelques années, des chasseurs se retrouvent devant les tribunaux pour homicide involontaire et écopent de peines, fussent-elles avec sursis. Un chasseur de 87 ans, qui souffrait d'une mauvaise vue et d'une mauvaise audition, a ainsi été condamné à un an de prison avec sursis par le tribunal de Mont-de-Marsan pour avoir tué accidentellement un compagnon de chasse. Les fédérations de chasse s'inquiètent également du développement d'une nouvelle mode : l'installation de caméras GoPro sur les canons des armes afin de filmer ses exploits. Elles pousseraient certains à plus d'imprudence.

 

 

 

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